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ARTEFACTS

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Généralités

Dans cette rubrique, vous trouverez toutes les informations sur les artefacts en Euro (fausses monnaies et monnaies fautées) : photos, caractéristiques techniques, descriptifs détaillés, prix observés etc.

Ce que vous allez découvrir dans cette rubrique est inévitable dans toute production industrielle de centaines de millions d’exemplaires : en monnaies comme pour les voitures et bien d’autres produits industriels, le « zéro défaut » est un but, qui, comme l’horizon en voyage, n’est jamais atteint.

C’est justement l’extrême soin des monnayeurs qui garantit l’intérêt des €artefacts authentiques : ils sont très très rares et en aucun cas volontaires. Nous indiquons généralement les cotations pour les états de conservation déjà recensés.

Nous ajoutons aussi dans cette partie les faux pour servir et les faux pour tromper le collectionneur.

Comme le précise la définition d’ « artefact » dans l’introduction du catalogue, ce sont des défauts de fabrication.

En premier lieu, les pièces résultant de coins bouchés, fendus, cassés, rayés, voire d’erreur dans le choix des coins par le monnayeur. Ensuite, les hoquets de la machine : tréflage, décentrage, double-frappe, frappe faible…

Puis les erreurs dues au flan (mauvais flan, rognage, erreur de laminage), à la virole, ou au traitement même des métaux.
Ces défauts de fabrication ne sont pas liés à un coin particulier, ni bien entendu décidés par un texte officiel.

D’une manière générale, la qualité de frappe des €monnaies est excellente, les techniques de contrôle sérieuses, les personnels appliqués.

Note importante : Bien des fautées répertoriées ici sont françaises ou allemandes. Cela ne signifie pas que l’usine de Pessac ou les cinq ateliers allemands frappent particulièrement « mal » mais est simplement la conséquence des fabrications massives en Allemagne et du fait que la majorité de nos correspondants sont français et qu’ils remarquent avant tout des pièces mises en circulation en France. Les fautés, billets comme pièces, sont usuellement d’une insigne rareté, résultats de séries d’erreurs et d’inattentions conjuguées tellement peu probables que l’existence dans le public de certains fautés tient du miracle.

TYPES D’ARTEFACTS

Les erreurs de coin

Les erreurs de coin

Les erreurs de frappe

Les erreurs de frappe peuvent survenir suite à plusieurs causes. Si un flan reste coincé dans la machine, on obtient une double frappe (ou frappe tréflée). Si le flan n’est pas exactement entre les coins au moment de la frappe, on obtient une frappe décentrée. Si la pression est insuffisante, ou si la machine est en train de se stopper, une frappe faible apparait. Enfin, si l’ouvrier met une mauvaise virole (ou s’il l’oublie), on obtient une pièce qui ne sera pas ronde.

Certaines aberrations sont par ailleurs inexpliquées à ce jour.

 

Les erreurs de flan

Certains ateliers frappent des monnaies pour plusieurs pays ; il arrive alors parfois que les flans destinés à d’autres se retrouvent mélangés. Par exemple, un flan de 2 cent se retrouve mélangé avec d’autres de 10 cent, on obtiendra alors une 10 cent sur flan de 2 cent. Le plus souvent, les erreurs de flans sont sur des flans en euros, mais ce n’est pas toujours le cas.

Parfois, les bimétalliques sont frappées sans le cœur ou sans la couronne ; on peut aussi obtenir des bimétalliques avec un cœur d’une 1 cent ou 2 cent, une monométallique avec le cœur non découpé etc.

Les rognages se produisent quant à eux lors de la découpe des flans, il suffit que les plaques de métal bougent pour que la découpe se décale ou se superpose ; quant aux défauts de laminage, c’est le métal lui-même qui n’est pas arrivé au stade final.

Les erreurs de tranche

On distingue deux erreurs principales pour les tranches. La première consiste en une erreur de virole (empreinte de la tranche), celle utilisée ne correspondant pas aux coins frappant la pièce. On obtiendra par exemple une 2 euro française avec une tranche néerlandaise. Le deuxième type d’erreurs concerne un mauvais placement de la virole, entrainant une tranche partiellement inscrite, dite « roue de wagon ». D’autres erreurs de tranche peuvent également se produire.

Les erreurs de couleur

Les erreurs de couleur se produisent souvent sur les 1, 2 et 5 cent, en théorie constituées d’acier recouvert d’un cuivrage, or, parfois, certaines pièces ne sont pas totalement recouvertes de cuivre au moment de la fabrication. Attention cependant, il faut se méfier des pièces ayant subi une intervention physique (électrolyse) ou chimique (passage dans un acide) pour les décolorer.

Les autres valeurs faciales peuvent aussi être sujettes à des changement de couleur, mais il faut être extrêmement vigilant lors de l’analyse d’une telle pièce.

 

Les artefacts fabriqués

On trouve dans cette rubrique les faux pour tromper les collectionneurs, des pièces semblant fautées au premier abord, mais qui ont en fait été transformées après la sortie de l’usine, et qui n’ont donc aucune valeur. Prudence avant d’effectuer vos achats !

Les faux pour servir

On trouve dans cette rubrique les fausses monnaies, destinées au paiement, mais qui peuvent très bien se collectionner, d’autant plus si les pièces sont de bonne facture.

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