PAYS

Espagne

Données générales

Superficie : 506 983 km²
Population : 47,33 millions
Densité : 94 hab./km²
Capitale : Madrid
Langues : espagnol (castillan – alphabet latin)
langues minoritaires : catalan, valencien, basque, galicien, occitan
PIB par habitant en standard de pouvoir d’achat : 84
Indice de fécondité : 1,23
Espérance de vie :
– femmes : 86,5 ans
– hommes : 81,3 ans
Chef d’État : Felipe VI, roi d’Espagne
Chef de Gouvernement : Pedro Sánchez, président du gouvernement
Monnaie : euro depuis 2002

Histoire

L’espace ibérique connaît une histoire commune, globalement romanisée, christianisée.

Les Wisigoths vont créer un royaume très puissant de 414 à 711 environ, lorsque les Berbères établissent leur influence musulmane, et ensuite quand le dernier des Omeyyades de Damas, ayant échappé au massacre de sa famille, va créer la nouvelle dynastie (avec le titre de calife en 929).

Au nord de la péninsule, la résistance chrétienne s’organise. Au début du XIe siècle, le roi de Navarre de Sanche le Grand amorce la reconquête et laisse à ses fils trois royaumes : Navarre, Aragon et Castille-Léon. La Castille joue le premier rôle, et accorde en 1143 l’indépendance au Portugal.

En 1275, Castille triomphe et l’Espagne musulmane se réduit à l’émirat de Grenade, en fait vassal de la Castille.

En parallèle, le royaume d’Aragon, qui annexe les comtés catalans, reste très important.

En 1479, Ferdinand, accédant au trône d’Aragon, réalise l’union avec la Castille, dont il a épousé 10 ans plus tôt la reine, Isabelle. Le destin de l’Espagne commence avec cette union.

Ce grand règne conjoint est marqué par des événements majeurs de l’histoire européenne :

– la fin de la présence musulmane, 
– l’expulsion des Juifs d’Espagne,
– le début de la terreur de l’Inquisition,
– enfin, l’aventure de l’expansion outre-Atlantique.

Jeanne, la fille des Rois Catholiques, a épousé un Habsbourg, Philippe le Beau. Leur fils sera Charles Quint, qui va cumuler les couronnes d’Espagne avec la couronne impériale. Son fils Philippe II (1555-1598) sera, en Espagne, à la fois le souverain de l’apogée, puis celui des revers majeurs : le fiasco de l’Invincible Armada.

Ses successeurs vont perdre une grande partie de l’héritage bourguignon, Provinces-Unies, Artois, Franche-Comté….

Charles II meurt sans descendant en 1700, en léguant son trône à Philippe d’Anjou, petit-fils de Louis XIV. Philippe V finira par remporter la guerre de succession contre les Habsbourg.
L’Espagne attaque la France révolutionnaire, puis s’y allie en 1796 de peur que ses colonies ne passent à l’Angleterre. Une querelle de famille des Bourbons d’Espagne conduit Napoléon à imposer son frère aîné Joseph comme roi en 1808.

Une terrible guerre s’en suit, qui aboutira au rétablissement du Bourbon Ferdinand VII en 1814.

Une guerre civile de succession éclate à sa mort : Ferdinand a une fille, Isabelle, et abolit la loi salique pour lui permettre de lui succéder, ce que refusent les « carlistes » de la branche cadette. Les soulèvements carlistes dureront tout le XIXe siècle.
Isabelle II sera aussi détrônée en 1868, un roi de la dynastie de Savoie investi, puis une éphémère république (1873-74), avant le rétablissement de Alphonse XII, fils d’Isabelle II.
Tout au long du XIXe siècle, les colonies américaines s’affranchissent de l’Espagne, et en particulier les dernières après la guerre avec les États-Unis (1898), Cuba, Philippines.
Alphonse XII meurt en 1885. Il laisse un fils posthume, Alphonse XIII, sous la régence de sa mère Maria-Cristina de Habsbourg.

L’Espagne demeure neutre durant la Première Guerre Mondiale. En 1931, les élections amènent la proclamation de la seconde république. En 1934, éclate la guerre civile, qui verra, après des combats et des massacres atroces, la victoire des forces armées du général Franco.
Celui-ci prend le titre à vie de Caudillo de ce qui est, officiellement, le royaume d’Espagne.
Le régime réprime tout nationalisme, toute opposition avec férocité, tout en poursuivant un développement économique facilité par l’indulgence américaine – Franco est demeuré neutre durant la Seconde Guerre Mondiale.

En 1969, Franco désigne Juan Carlos de Bourbon, petit-fils d’Alphonse XIII, comme son successeur – comme futur roi. On ne donnait pas cher de son avenir à l’époque. Pourtant à la mort du dictateur en 1976, le nouveau roi entame avec détermination la démocratisation du pays, avec son Premier Ministre Adolfo Suárez.

L’Espagne démocratique, défiée par le terrorisme basque et les revendications autonomistes, n’a cessé d’évoluer vers plus de décentralisation, tout en poursuivant un développement économique spectaculaire. L’Espagne est très logiquement entrée dans la CEE en janvier 1986.

La langue de l'Espagne

L’espagnol (ou plus correctement le castillan) fait partie des langues indo-européennes, groupe roman.

C’est la langue officielle de 20 États : l’Espagne dans l’Union européenne, 18 États en Amérique latine et un petit État en Afrique : la Guinée Équatoriale.

L’espagnol est la 4e langue la plus parlée au monde : elle est langue maternelle de près de 500 millions de locuteurs, derrière l’anglais, le mandarin et le hindi, et elle est la 2e langue au monde pour le nombre de personnes qui l’ont pour langue maternelle.

L'Espagne et l'Euro

Qualification sans problème pour l’introduction au 1er janvier 2002. La réussite économique du pays est éclatante, sous les gouvernements socialistes comme conservateurs.

Les ateliers et différents

L’atelier national est à Madrid, c’est la Casa de la Moneda dont le M couronné orne fièrement les monnaies espagnoles depuis des siècles et signe désormais les euros. Ce prestigieux emblème a été réintroduit en 1982. L’atelier produit de nombreux euros nationaux et de nombreuses commémoratives ainsi qu’une partie de la production des 20 cent Grèce 2002 qui sont identifiées par la lettre E dans l’étoile à 8h. La distribution des monnaies est réalisée sous forme de rouleaux et de sachets (bolsa) par la Fabrica Naconal de Moneda y Timbre (FNMT). Le nom du pays apparaît sous sa forme espagnole ESPAÑA.

Les monnaies

Les pièces de circulation espagnoles sont relativement simples :

 1, 2 et 5 cent : Saint Jacques de Compostelle
– 10, 20 et 50 cent : Cervantès
– et 2 EUR : le roi Juan Carlos 1er

De 1999 à 2009

1 CENT

20 CENT

2 CENT

50 CENT

5 CENT

1 EUR

10 CENT

2 EUR

A partir de 2010

1 CENT

20 CENT

2 CENT

50 CENT

5 CENT

1 EUR

10 CENT

2 EUR

Courant juillet 2007, nous apprenons qu’une décision politique pourrait bien être à l’origine de nouvelles faces pour les monnaies espagnoles. En effet, le groupe parlementaire socialiste a fait une proposition de loi visant à modifier les faces nationales des pièces de 10 à 50 c afin de faire apparaître autant de portraits féminins que masculins sur les pièces espagnoles, et ce d’un point de vue égalitaire.

Il a donc été proposé qu’apparaissent le portrait de Campoamor Claire, une femme très importante de la Seconde République espagnole qui a lutté dans le but d’obtenir le droit de vote pour les femmes en Espagne il y a 75 ans. Cette décision semble tombée à l’eau puisque depuis, le 2 juin 2014, le roi Juan Carlos Ie a abdiqué, et c’est son fils Felipe VI qui reprend la couronne. À cette occasion, une seconde pièce de 2 EUR a été émise cette année-là et en 2015 les deux plus fortes faciales se verront tout naturellement gravées avec le profil du nouveau roi.

Deux faces nationales évoluent :

et 2 EUR : le roi Felipe VI

A partir de 2015

1 CENT

20 CENT

2 CENT

50 CENT

5 CENT

1 EUR

10 CENT

2 EUR

Les 2 euro commémoratives

2005

400ème anniversaire de Don Quichotte

2007

50 ans du Traité de Rome (émission commune des 13 pays)

2009

10 ans de l’Euro (émission commune des 16 pays)

2010

Patrimoine mondial de l’Unesco :  centre historique de Cordoue

2011

Patrimoine mondial de l’Unesco :  palais Généralife de l’Alhambra de Grenade

2012

10 ans de circulation l’Euro (émission commune des 17 pays)

2012

Patrimoine mondial de l’Unesco : cathédrale Santa Maria de Burgos

 

2013

Patrimoine mondiale de l’Unesco : Monastère et Site Royal de l’Escurial

2014

Patrimoine mondial de l’Unesco : le parc Güell Gaudi

2014

Succession de la couronne

2015

Patrimoine mondial de l’Unesco : Altamira

2015

30 ans du drapeau Européen (émission commune des 19 pays)

2016

Patrimoine mondial de l’Unesco : L’aqueduc de Ségovie

2017

Patrimoine mondial de l’Unesco : Eglises du royaume des Asturies

2018

50 ans du Roi Felipe VI

2018

Patrimoine mondial de l’Unesco : La vieille ville de Saint-Jacques-de-Compostelle

2019

Patrimoine mondial de l’Unesco : La vieille ville d’Avila et ses églises extra-muros

2020

Patrimoine mondial de l’Unesco : Aragon et architecture mudejare d’Aragon

2021

Patrimoine mondial de l’Unesco : Toledo : la Puerta de Sol et un détail de La Sinagoga del Tránsito

2022

Patrimoine mondial de l’Unesco : Parque Nacional de Garajonay

2022

500 ans de la circumnavigation de la terre

2022

35 ans du programme Erasmus (émission commune des 19 pays)

2022

Patrimoine mondial de l’Unesco : La vieille ville de Cáceres

2024

Patrimoine mondial de l’Unesco :  La Cathádrale, l’Alcazar et l’Archivo de Indias de Sáville

2025

Patrimoine mondial de l’Unesco :  La vieille ville de Salamanque

Les billets

La lettre pays des billets est le V.

On trouve le V de l’Espagne sur les billets de 5, 10, 20, 50, 100, 200 et 500 EUR et pour les quatres signatures, Wim Duisenberg, Jean-Claude Trichet, Mario Draghi et Christine Lagarde.

Pour la partie de la production dont elle est en charge, l’Espagne a fait participer l’imprimeur espagnol (M), l’imprimeur hollandais (G), l’imprimeur allemand (P) et l’imprimeur belge (T).

Kontakt

Liens

– le site de la Fabrica Naconal de Moneda y Timbre (FNMT) : https://www.fnmt.es/

– page Facebook de la FNMT : https://www.facebook.com/pages/Real-Casa-de-la-Moneda/155991127767872?nr=1377627502499554

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