PAYS

Irlande

Données générales

Superficie : 69 947 km²
Population : 4,96 millions
Densité : 71 hab./km²
Capitale : Dublin
Langues officielles : irlandais, anglais (alphabet latin)
PIB par habitant en standard de pouvoir d’achat : 221
Indice de fécondité : 1,71
Espérance de vie :
– Femmes : 84,3 ans
– Hommes : 81,3 ans
Chef d’État : Michael D. Higgins, président
Chef de Gouvernement : Micheál Martin, premier ministre
Monnaie : Euro depuis 2002

Histoire

L’Irlande, peuplée par les Celtes, jamais conquise par les Romains, va demeurer – comme l’Écosse,  païenne. La christianisation sera l’œuvre de Saint Patrick au Ve siècle, avec la fondation de puissants monastères, qui se placent dans la dépendance de Rome.

À partir de Henri II, en 1169, les rois anglais affirment leur souveraineté.

La situation se complique à partir du schisme anglican de Henri VIII, qui se proclame chef de l’église d’Irlande et roi d’Irlande en 1541. Dès lors, les révoltes se multiplient.

C’est Cromwell qui va, au prix de grands massacres après 1649, faire de l’Irlande une simple colonie anglaise.

Les irlandais catholiques sont traités comme des citoyens de seconde zone.

La révolte des colons américains amène des concessions anglaises, et certains rêvent d’une union irlandaise de toutes confessions. Mais Londres supprime le Parlement de Dublin en 1801.

Le nationalisme irlandais se trouve amplifié par le terrible drame de la grande famine (1845-49). 1,3 millions d’Irlandais émigrent, surtout aux États-Unis.

La contestation séparatiste devient violente. Le Premier Ministre anglais Gladstone plaide pour l’autonomie, le « Home Rule ». Ce projet est malheureusement repoussé en 1893.

La question de la partition va vite se poser, et si un « Home Rule » revisité est adopté à Londres en 1912, la guerre civile n’est évitée que lors du déclenchement de la première guerre mondiale.

En 1920, la loi divisant l’île est votée. Dès 1921, De Valera et le Sinn Fein obtiennent la quasi-indépendance de la partie sud de l’île. Refusé par l’IRA, ce statut entraîne une terrible guerre civile.

Après 1923, De Valera l’emporte ; il devient en 1932 le chef du nouvel état indépendant, finalement proclamé (après la Seconde Guerre mondiale, où le pays demeura neutre), en avril 1949 ;  l’indépendance est reconnue par le Parlement de Westminster (« Ireland Act »).

En 1973, la république d’Irlande devient membre de la CEE.

La langue gaélique

  1. L’irlandais :

    L’irlandais (aussi appelé gaélique irlandais) fait partie des langues in do-européennes, groupe celtique. C’est la langue officielle de l’Irlande, devant l’anglais, ce qui est une position un peu particulière étant donné que l’écrasante majorité des habitants de l’Irlande, s’ils ont appris l’irlandais à l’école et le parlent parfois, n’ont pas l’irlandais comme langue officielle. Actuellement, moins de 2.000.000 de personnes parlent l’irlandais dans le monde.

    L’irlandais a également le statut de langue régionale en Ulster et est langue officielle de l’Union européenne depuis le 13 juin 2005.
Le gaélique irlandais est apparentée au gaélique écossais et au manxois, parlé sur l’Île de Man, ainsi qu’au breton.
  1. L’anglais :

L’anglais fait partie des langues indo-européennes, groupe germanique.

C’est la langue officielle de 53 pays, en plus d’être une des 6 langues officielles de l’ONU et une des 24 langues officielles de l’Union européenne.

Plus d’1,3 milliard de personnes parlent et comprennent l’anglais, ce qui en fait la 1re langue de communication au monde, et son influence ne cesse de croître, ce qui est principalement dû à son rôle dans les technologies de l’information.

Mais dans l’Union européenne, suite au Brexit, l’anglais n’est langue officielle que de l’Irlande et de Malte, soit de 5,5 millions de personnes.

L'Irlande et l'Euro

Le « tigre celtique » n’a pas mis longtemps à sortir de son sous-développement économique, et à remplir les conditions de qualification à l’euro et à l’introduire au 1er janvier 2002.

Aujourd’hui, l’Eire figure au 9e rang mondial pour son PNB par habitant ! Qui a dit que l’Europe n’était pas un formidable moteur économique ?

L'atelier et les différents

Ce pays au long passé monétaire a un atelier situé à Dublin-Sandyford, à la Banque Centrale d’Irlande, et n’a pas de marque particulière, mais la harpe, qui est le symbole des monnaies d’Irlande depuis l’Indépendance de 1922, en tient lieu. Le nom du pays apparaît sous la forme irlandaise « éire ».

Les monnaies

Les pièces irlandaises n’ont qu’un seul motif dans la tradition numismatique de ce pays : la harpe celtique.

Depuis 2002

1 CENT

20 CENT

2 CENT

50 CENT

5 CENT

1 EUR

10 CENT

2 EUR

Les 2 euro commémoratives

En 2006, l’Irlande a émis sa première série BE, qui a été plébiscitée par les collectionneurs. A l’heure actuelle, l’Irlande se contente uniquement de participer aux frappes communes, sauf une pièce en 2016 et une autre en 2019.

Les 2 euro commémoratives

2007

50 ans du Traité de Rome (émission commune des 13 pays)

2009

10 ans de l’Euro (émission commune des 16 pays)

2012

10 ans de circulation l’Euro (émission commune des 17 pays)

2015

30 ans du drapeau Européen (émission commune des 19 pays)

2016

100 ans de l’indépendance

2019

100 ans de la création du Dail Eireann

2022

35 ans du programme Erasmus (émission commune des 19 pays)

Les billets

La lettre pays des billets irlandais est le T.

On trouve le T de l’Irlande sur les billets de 5, 10, 20, 50, 100 et 500 EUR et pour les quatre signatures, Wim Duisenberg, Jean-Claude Trichet, Mario Draghi et Christine Lagarde.

Pour la partie de la production dont elle est en charge, l’Irlande a fait participer l’imprimeur irlandais (K), l’imprimeur anglais (H), et l’imprimeur autrichien (F).

Contact

Liens

– le site de la Banque Centrale d’Irlande : https://www.centralbank.ie/

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